Valerie Flynn
Êtes-vous née à l’Île-du-Prince-Édouard ou avez-vous choisi de vous y installer?
J’ai choisi de m’installer à l’Île, mais je dois préciser qu’en fait, j’y ai été conçue : ma mère était enceinte quand elle et mon père sont partis de Saint-Charles, à l’Île-du-Prince-Édouard, pour déménager à Sudbury, en Ontario. Depuis, l’Île m’a toujours interpelée. C’est pourquoi j’y ai remis les pieds de façon permanente lorsque j’avais environ 18 ans. J’habite maintenant dans la même maison que j’avais l’habitude de visiter chaque été lorsque j’étais enfant, là où ma mère et son père ont grandi. Je suis la 5e génération à y élire domicile.
En quoi consiste une journée ordinaire pour vous?
Pour commencer, je vais habituellement me chercher un café à un endroit où on m’accueille par mon prénom en me demandant comment je vais. Ensuite, je passe la journée à accueillir des visiteurs. Je les aide à profiter au maximum de leur séjour à l’Île. Je termine la journée avec ma famille et, si j’en ai la chance, par une belle promenade sur la plage juste avant le coucher du soleil.
Qu’est-ce que vous aimez le plus de votre vie à l’Île?
Ce que j’aime le plus, c’est le fait que pratiquement tout le monde se connait par leurs prénoms. La beauté nous entoure non seulement dans les paysages, mais aussi dans les gens.
Qu’est-ce que seuls les gens de l’Île savent selon vous?
La plupart des coins de l’Île sont à 8 km ou moins de la mer ou d’un goulet de marée. En fait, peu importe où on est, on peut trouver de l’eau salée à 16 km ou moins. C’est donc une bonne idée de garder une chaise de plage dans sa voiture en tout temps!
Qu’est-ce qui vous passionne? Qu’est-ce que vous aimez profondément? Qu’est-ce qui occupe constamment votre esprit?
Tant de choses que ça change presque au quotidien! J’aime beaucoup promouvoir l’Île-du-Prince-Édouard et les entreprises locales. Les étés insulaires sont sans égal – mais j’aime toutes les saisons à l’Île, même l’hiver!
Si vous deviez choisir un endroit sur l’Île où emmener quelqu’un qui n’est jamais venu ici, quel serait-il?
J’irais au port de Naufrage pour profiter de l’air salin, puis à la plage de Cow River pour relaxer et écouter le bruit des vagues qui s’écrasent sur le sable blanc. À marée basse, nous pourrions ensuite aller dénicher des oursins plats à Abel's Cape, à Fortune – avec quelques arrêts en chemin, bien sûr!