Peter Llewellyn
Êtes-vous né à l’Île-du-Prince-Édouard ou avez-vous choisi de vous y installer?
Je suis né à l’Île.
Quelles étapes avez-vous suivies pour exercer votre profession?
L’une des questions qui me sont posées le plus souvent est « Comment avez-vous commencé à pratiquer votre art? » Les œuvres que je produis aujourd’hui découlent de 11 ans d’apprentissage, d’exploration et d’un ensemble de compétences qui diffère complètement de celui que j’ai pratiqué pendant la majeure partie de ma vie. Je suis toujours étonné de constater à quel point mes expériences de dépanneur au sein de l’industrie des produits de la mer ont été essentielles dans mon cheminement d’artiste autodidacte. Aujourd’hui, c’est le fait de créer quelque chose de mes propres mains et les réactions de mes nombreux clients qui me poussent à parfaire mon art. La création chez l’artiste est semblable à celle chez l’homme d’affaires : il faut bien comprendre son rôle dans l’ensemble tout en sachant exprimer sa vision et, surtout, sa passion. Mon art s’appuie d’ailleurs sur mon désir de voir grandir ma collectivité et d’y créer des emplois qui permettent aux familles d’occuper un rôle de premier plan dans notre localité historique.
Depuis quand habitez-vous à l’Île?
J’ai quitté l’Île en 1974 et je m’y suis installé de nouveau en 2004.
Où à l’Île habitez-vous?
Georgetown, la capitale du comté de Kings.
En quoi consiste une journée ordinaire pour vous?
Ma journée commence par une bonne tasse de café, la lecture du journal local et un survol des nouvelles en ligne. Je suis dans mon studio chaque jour. Hors-saison, je travaille habituellement de 9 h à 17 h; mais de juin à décembre, je peux rester dans le studio de 7 h à 20 h!
Qu’est-ce que vous aimez le mieux de la vie à l’Île?
L’eau derrière ma maison et mon chien.
Qu’est-ce que seuls les gens de l’Île savent selon vous?
Où creuser pour pêcher des palourdes, et comment préparer des toutons – des morceaux de pâte à pain frits et servis chauds.
Qu’est-ce qui vous passionne? Qu’est-ce que vous aimez profondément? Qu’est-ce qui occupe constamment votre esprit?
L’histoire et le caractère unique de ma collectivité me fascinent. C’est le seul endroit au Canada d’où sont issus deux – oui, deux! – Pères de la Confédération. C’est aussi la dernière des trois localités conçues à l’Île-du-Prince-Édouard par Samuel Holland il y a 251 ans. Encore aujourd’hui, on y trouve toutes les frontières et rues originales.
La petite taille de l’Île est d’autant plus remarquable. D’une pointe à l’autre, la province ne fait que 16 longueurs de pont – si l’on parle du pont de la Confédération!
À quel endroit à l’Île amèneriez-vous quelqu’un qui n’a jamais visité la province?
À la plage de Basin Head, ou sur la terrasse arrière de ma maison pour observer les bateaux, les aigles, les mouettes, les martins-pêcheurs et les corbeaux qui s’y promènent.
Avez-vous un fait intéressant ou amusant à partager sur vous ou sur l’Île?
L'Île ne fait que 16 longueurs de pont – si l’on se sert du pont de la Confédération comme unité de mesure. Lorsqu’ils parlent de dimensions, les Insulaires ont tendance à exagérer! La morale de l’histoire, c’est que tout est à portée de main à l’Île-du-Prince-Édouard, alors profitez-en au maximum.