C’est à Georgetown que se trouve l’un des ports les plus profonds d’Amérique du Nord et le premier à avoir été construit sur la côte est.

Un accord de libre-échange sur la pêche stimule l’économie 

Georgetown a largement bénéficié du traité de réciprocité de 1854, qui accordait aux Américains des droits de pêche dans les eaux de l’Île-du-Prince-Édouard. Les centaines de navires américains qui ont alors accosté dans le port ont considérablement accru l’activité des commerçants locaux. En l’espace de dix ans, la petite localité s’est agrandie pour compter quatorze magasins généraux, neuf tavernes, sept hôtels, six constructeurs navals, cinq tailleurs, quatre droguistes, quatre modistes, trois forgerons, trois harnacheurs, deux carrossiers, deux épiciers, un boulanger, un brasseur, un ébéniste, un médecin, un arpenteur, un ferblantier, un horloger et un charron.

Comme par magie!

L’île Poxy, au large de Georgetown, était une zone de quarantaine pour les navires qui cherchaient à accoster dans le port pendant l’épidémie de variole de la fin des années 1800. Battant pavillon jaune, les navires devaient se soumettre à une inspection pour s’assurer que les membres de l’équipage n’étaient pas atteints par la maladie. Il y a plus d’un siècle, une épave est apparue sur les rives de l’île Poxy. Il se peut fort bien qu’il s’agisse d’un de ces navires inspectés. Mais voici ce qui rend l’épave intéressante : elle disparaît et réapparaît au gré des marées. Lors de sa dernière apparition en juin 2013, des experts en archéologie ont conclu que le navire aurait été construit au 19e siècle.

Big wheel keeps on turning

Georgetown boasts the largest municipal park on the Island. The 3.8-acre A.A. Memorial Gardens was established in honour of Andrew Archibald Macdonald, the area’s Father of Confederation. Fittingly, this park features Canada’s largest ship wheel, measuring 12 feet in diameter. Quite likely it is a replica of the wheel of a fishing schooner. It is mounted so you can go under it and move the wheel.